Mega Team : traitements pour améliorer l’autorégulation émotionnelle et comportementale (MEGA TEAM)

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NOUS TRAVAILLONS À AMÉLIORER LA MÉMOIRE ET LE FONCTIONNEMENT EXÉCUTIF DES ENFANTS AYANT DES TROUBLES DU DÉVELOPPEMENT D’ORIGINE CÉRÉBRALE GRÂCE À UN ENTRAÎNEMENT COGNITIF PAR JEU VIDÉO. 

Chercheuse principale : Jennifer Crosbie (SickKids)

Rétrospective : les travaux que nous avons réalisés à la première phase 

Vaishnavi Bhamidi et Taha Arshad, qui portent toutes les deux un masque, regardent une planchette à pince.

Vaishnavi Bhamidi, stagiaire d’été, et Taha Arshad, coordonnateur de projet de recherche clinique dans l’équipe Mega Team, analysent la feuille de données d’évaluation d’une personne ayant participé au projet.

 

Mega Team est un jeu vidéo pratique et amusant pour la maison qui a été créé afin d’améliorer l’autorégulation comportementale et de stimuler la mémoire à court terme chez les enfants et les jeunes atteints d’un trouble de déficit de l’attention avec hyperactivité, d’un trouble du spectre de l’autisme ou d’une cardiopathie congénitale. 

Cette année, nous avons recruté 66 nouvelles participantes et nouveaux participants pour qu’ils essaient le jeu vidéo. Au total, ce sont 228 personnes qui ont été recrutées. Nous avons pu y arriver en grande partie grâce aux nouvelles stratégies de recrutement qui ont compensé les effets négatifs de la pandémie, par exemple : nous avons utilisé des groupes de parents sur Facebook et la volumineuse base de données connect2research du Holland Bloorview Kids Rehabilitation Hospital, qui contient des candidates et des candidats admissibles de cet hôpital. Lorsque notre phase de recrutement sera achevée, nous commencerons l’analyse des données. Nous avons comme objectif de terminer notre essai clinique au plus tard à l’automne 2022.  

« Nous avons travaillé d’arrache-pied pour intégrer des stratégies de recrutement créatives, et ça marche! » – Taha Arshad, coordonnateur de projet de recherche clinique dans l’équipe Mega Team.  

Au cours de la dernière année, nous avons accueilli plusieurs stagiaires qui étaient responsables d’une foule de tâches, comme procéder aux nombreuses visites de participantes et de participants et travailler activement à la gestion des données.  

« L’établissement d’horaires souples a vraiment permis de répondre aux besoins d’un plus grand nombre de familles pour qu’elles puissent participer à notre étude. » – Navi Dhaliwal, assistante de projet de recherche clinique. 

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Regard tourné vers l’avenir : ce qui nous attend à la deuxième phase 

Navi Dhaliwal, assistante de projet de recherche clinique

Photo du coordonnateur de projet de recherche clinique dans l’équipe Mega Team, tout sourire, Taha Arshad.

Taha Arshad, coordonnateur de projet de recherche clinique dans l’équipe Mega Team.

 

À mesure que s’achève l’essai clinique et que les résultats de la première phase deviennent accessibles, nous pourrons mettre l’accent sur la mobilisation, la diffusion et la mise en œuvre des connaissances (c’est-à-dire intégrer d’importantes découvertes aux pratiques courantes pour qu’on puisse en profiter à plus grande échelle). 

La participation des jeunes et des patientes et des patients partenaires sera essentielle pendant le passage à cette prochaine étape. Nous collaborerons étroitement avec nos patientes et nos patients partenaires pour garantir que notre plan de mobilisation des connaissances est accessible aux enfants et aux jeunes atteints d’un trouble de déficit de l’attention avec hyperactivité, d’un trouble du spectre de l’autisme ou d’une cardiopathie congénitale ainsi qu’à leurs familles, étant donné que ce sont ces personnes qui seront les utilisatrices finales et les utilisateurs finaux de cet entraînement par jeu vidéo.  

La deuxième phase représente une formidable occasion pour notre équipe, car nous croyons que les possibles bienfaits découlant de nos travaux de recherche sont grands. Dans les six dernières années, c’est-à-dire depuis la création de Mega Team, l’utilisation de technologie dans la pratique clinique s’est accrue. La pandémie de COVID-19 a donné lieu à une plus grande reconnaissance et à une meilleure acceptation des outils virtuels d’évaluation et d’intervention, ainsi qu’à une plus grande volonté de les utiliser. De nombreuses mesures de soutien ont cessé d’être offertes aux personnes ayant des troubles du développement d’origine cérébrale. En même temps, le stress lié à la pandémie a accentué les problèmes de santé mentale chez l’ensemble des enfants et des jeunes, mais surtout chez les enfants et les jeunes déjà aux prises avec des troubles, comme un trouble de déficit de l’attention avec hyperactivité et un trouble du spectre de l’autisme. Par conséquent, la validation d’un nouvel outil virtuel comme le nôtre qui vise à améliorer l’attention et l’autorégulation est encore plus importante aujourd’hui.  

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